Comment croit-on avoir trouvé quelque chose ?

Rien de bien précis, juste une idée, quelque chose enfoui en fond du cœur ou qui gigote dans le cerveau.

Alors on fait une pause, on ouvre grand les yeux, les oreilles, le cœur pour entendre se qui se passe autour.

Souvent les doigts hésitent et ne cessent de raturer, d’écrire ; l’esprit tournoient au-dessus des mots comme de gourmands vautours.

Et puis arrive le déclic, une sorte de petit souffle. Un chuchotement saisi, on frissonne à tous les niveaux.

Le rêve commence lentement, évanescent, parfois difficile à retenir. Les maux ont beau avoir toujours été présent, il n’est pas pour autant facile de les reconnaître.

La page est blanche, puis se noircie peu à peu. Le hasard place les lettres les unes après les autres. Les mots se suivent et forment des phrases.

Les pharses se mettent à vivre d’elles-mêmes dans l’esprit du lecteur. 

L’auteur devient lecteur, le lecteur devient auteur.

C’est ainsi que les choses finissent par se montrer telle quelles sont.