Son anxiété !

Ces moments où elle sursaute pris d’une futile frayeur.

Ces moments où son souffle s’accélère lorsque vient à changer son humeur.

Ces moments où ses pas et ses mouvements semblent ne plus lui appartenir.

Ces moments où son visage semble marqué de soupir.

Font d’elle un individu habitant un monde loin du mien.

Font d’elle un individu pris dans d’invisibles liens.

Font d’elle un individu si fragile et si frêle.

Pourquoi faut-il que mon esprit reste là à l’observer sans rien faire pour protéger cette fleur des orages qui l’entoure ?

Pourquoi faut-il que mon cœur reste éloigné encore une fois d’un autre cœur ?

A chaque fébrilement il sursaut et c’est l’esprit qui réagit !

A chaque larme il se tait  et c’est l’esprit qui réagit !

Ce monstre froid que je suis, méfiant de tout sursaut de son cœur refuse de voir en elle le bonheur tant recherché !

Ce monstre froid que je suis, rumine chaque faiblesse du cœur pour cet être comme une satyre de la vie.